jeudi 30 juin 2011

Un point de détail...

Dans mon article "la Chandeleur musicale", j'évoquais le fait que nous, le public, étions devenus des producteurs de spectacles grâce aux ventes de tickets qui sont appelées 18 mois en amont des événement. Notre Johnny national est un habitué de la chose puisque cela fait plus de 10 ans qu'il pratique la méthode (tournée Vegas, parc des Princes, son dernier Stade de France...). Avant, c'était avec Jean-Claude Camus, c'est maintenant avec Gilbert Coullier qu'il organise ses avances sur trésorerie.

En janvier dernier était donc annoncée la tournée 2012 du papy du rock français, et cette semaine, sous nos yeux ébahis, les 3 dates du Stade de France sont annoncées en 4x3 dans le métro parisien. Réservez donc vos places si le coeur vous en dit, ce sera les vendredi 15, samedi 16 et dimanche17 juin 2012, une large gamme de tarifs permettra à tout le monde de voir le transpirateur hurlant, puisque cela démarre à 35€, et les enchères montent jusqu'au "Pack Premium Johnny Hallyday" pour la modique somme de 180€... Je ne sais pas si ce package comprend les lunettes Optic 2000 et/ou le tour en Harley.

Mais l'objet de ce billet du jour n'est pas une redite de mon article du 12 juin. Non. Rien de cela. Je veux juste évoquer un détail qui figure sur cette affiche. Un tout petit détail, car notre Johnny se permet l'impensable : ce petit Christ en Croix... à la Guitare, là, sous les 3 dates... Le journal Hara Kiri, s'il l'avait fait, se serait pris du procès et du soulèvement éhonté des masses intégristes ou pas. Mais là, c'est Johnny, Saint Johnny.

Je n'aime pas particulièrement ce bonhomme - ni sa musique d'ailleurs, si ce n'est quelques vieux, très vieux standards - mais je dois avouer que là, avec ce petit détail de rien du tout qu'il se permet et qu'il fait accepter sans qu'aucun mot ne lui soit retourné, je me vois obligé de lui tirer mon chapeau bien bas.

Il est fort le Papy...

Allez, Enjoy ou pas,

Peace & B wild.

mercredi 22 juin 2011

Les voleurs de Grands Chemins

Il y a de nombreux posts de cela, je traitais Julien Doré de copieur. Mais copier n'est pas voler. Car - oui - il existe de honteux vols en musique. Je ne parle pas ici du téléchargement. Je ne parle pas non plus de la copie de CD qu'on veut nous interdire alors que, durant 20 ans, on nous a habitués à pouvoir copier des vinyles sur des K7. Je parle de certains artistes qui accèdent au succès, à la renomée et à de hauts revenus grâce à une ligne musicale, même un principe, un simple gimmick sonore "emprunté" à quelqu'un. A la géniale personne qui créa le son ou la mélodie auparavant. Oui, c'est le plagiat que je veux évoquer ici, car si certains ont été largement médiatisés (michael Jackson avec le "mama say mama ko sa" volé au soul makossa de Manu Di Bango...), d'autres restent étouffés, car non révélés aux instances judiciaires (juridiques ?).
Biolay, pas bio
Parmi ces voleurs, nous pouvons noter le successful beau gosse intello de la scene française : Benjamin Biolay. Superbe vol ! Oui, car la ligne musicale qui installe la dramaturgie de la chanson "la Superbe" n'est pas de lui, et aucune référence n'est faite á son créateur, Morrissey. Pour certains, c'est l'ex chanteur des Smiths. Quinze ans avant que La Superbe ne sorte, Morrissey avait plaqué la même ligne mélodique sur le titre "teachers are afraid of the pupils".
Ecoutez les deux morceaux, vous ne serez pas déçus de l'abusif pompage. Merci à Xtof, comedien-pubeux de talents, pour le filon.
Morrissey, Monsieur Smiths
Encore plus gros : Rod Stewart. Sans conteste aucun, ce mec a fait des putain-de-tubes, mais... Quelqu'un dans la salle peut-il me citer le titre d'un ALBUM de Rod Stewart (les best of ne sont pas admis par la commission des justes).
Rod - c'est l'abbréviation de Rodney, qui sonne comme kidneys... Les rognons... je pouffe... - Rod, disais-je, s'est assuré sa mega retraire en arborant et en prônant un look et un comportement qui s'imposent à l'Académie Mondiale de la vulgarité humaine.

Mais outre son incommensurable vulgarité de prestation, de vie, de comportement... je me dois de reconnaître que Rod Stewart a l'incroyable talent - justement - de pouvoir vivre grassement, depuis 20 ans et encore jusqu'à la fin de ses temps... en ayant pondu tout juste quelques tubes qui se comptent - soyons clairs - sur les doigts de la main gauche de Mickey .
Rod-la-Classe
Parmi ces doigts gantés de la petite souris de disney, il y a le titre qui lui a permis, à Rod, de devenir mondialement connu : "Da ya Think I'm Sexy", en 1978. 
Dans ce cas là, comme pour Biolay, c'est le même type de gimmick musical qui fut en fait volé à... Bobby Womack ! Sur un titre à rallonge : "(If You Want My Love) Put Something Down On It".
Ecoutez. Vous serez effaré !
Bobby, la Vraie Classe

Ici, je remercie Gérald Toto, auteur compositeur interprete de talents, lui aussi, et dont le dernier album paru en mai - Spring Fruits - est relaté ici.
La liste des voleur de grands chemins en matière musicale est malheureusement longue, sachant que l'on devient voleur à partir du moment où on ne fait aucune référence à l'oeuvre modèle...
Moi, ça m'épate que des "artistes" puissent être à ce point des voleurs. Après cela, j'espère qu'ils ne s'insurgent pas contre le téléchargement illégal...

Peace & B wild.

lundi 20 juin 2011

Un deezer en cache un autre

Jusqu'ici sur La page Zik, depuis donc 4 mois de montée en intensité dans la livraison de posts qui frôlent la fréquence quotidienne, l'outil principal que j'utilise pour vous est Deezer, en version 100% gratuite avec un compte, tout de même. Certes quelques pub's incroyablement peu ciblées viennent spammer l'écoute, mais c'est le - très faible - prix à payer.
Peut-être ai-je été chanceux, mais durant ces quelques mois, l'utilisation de ce site m'a permis d'écouter l'intégralité des albums que "Dans Tous Les Sens - La page Zik" traite. Ceci représente donc, une brève approximation de 90 heures d'écoute réparties donc sur 4 mois, soient 22 heures par mois : one album a day keeps the doctor away ! (Je m'adapte !).

Et voilà-t-y pas que, depuis deux semaines maintenant, la nouvelle plateforme Deezer a été mise en place. Si elle s'avère être mieux faite pour repérer des nouveautés mises en vitrine par le site, la constitution de Playlists y a perdu en ergonomie.
Mais la chose énorme est que, maintenant, l'écoute gratuite (avec pub) a été capée (bloquée, fermée, verrouillée en french) à... 5 heures par mois, qui s'appellent ici "l'illimité"...
Une dérision ! Que représentent 5 heures d'écoute de musique par mois ? 10 minuscules minutes par jour. Bien tristes sont les cerveaux qui ne s'émeuvent pas plus de 10 minutes par jour au son de musiques. Surtout quand un produit comme Deezer cible du djeun's qui, d'une part n'a pas un sou, et d'autre part - donc - peut être tenté par le téléchargement illégal de zik.
J'en profite pour délivrer mon opinion sur le téléchargement : il reste un point de vue idéal pour la découverte. Que je sache, il y a 30 ans, il n'y avait pas de flics dans chaque foyer pour s'assurer qu'aucune K7 n'était faite à partir d'un vinyle. Les manufacturiers proposaient même des platines "double-K7", avec fonction "dub" accéléré afin que n'importe qui puisse copier la K7 du pote en 2 fois moins de temps.
Mais à une époque où les revenus des artistes se tournent avant tout vers les recettes de tournées et le merchandising (voir ma considération précédente...), qu'est-il besoin de mettre des muselières aux amateurs de musique, et aux artistes et producteurs ?
Pour le côté "recettes de tournées", j'aimerais juste rappeler qu'il y a 15 ans, un ticket de concert en grande arène - tarif de base -coûtait l'équivalent une vingtaine d'euro pour voir les plus grands artistes du monde. Aujourd'hui, nous sommes passés à 80 euro. (J'écris Euro sans "s", comme sur les billets, n'en déplaise aux Immortels). Alors si nous souffrons un "multiplié par 4" sur ce tarif en 20 ans sur des arènes de plus en plus larges, il me semble normal de laisser la musique en "libre circulation"... Je rappelle aussi qu'un album coute aujourd'hui 9,99 euro, ce qui revient au prix du vinyle d'il y a 30 ans, et donc moins cher que le CD de la même époque...

Donc, Monsieur Deezer, je ne suis pas content, pas content du tout.
Pas enjoy

mais Peace & B wild quand même.


dimanche 12 juin 2011

La chandeleur musicale

Depuis quelques années, nous sont annoncées jusqu'à 18 mois en avance les dates de concerts de certains artistes. C'est bien sûr au moment de ces annonces que les fans sont invités à booker/payer leurs places. Ce système présente des avantages considérables pour la production :
  • D'une part, ça leur permet d'événementialiser la tournée, rendre ce moment incontournable puisqu'il faut s'y prendre si longtemps à l'avance.
  • ... et bien évidemment, cela permet à la production d'avancer nettement moins d'argent pour le montage de la tournée, puisque, en quelque sorte, les spectateurs deviennent producteurs...
C'est vrai, à l'opposé de tels agissements sont les concerts flashes. Annoncés seulement quelques jours avant l'événement, créant alors une panique, et des ventes records en 43 minutes sur le web.
Une tournée, à l'origine, était un instrument promotionnel, destiné à booster les ventes de disques. Aujourd'hui, nous le savons trop, les ventes de disques n'assurent plus les revenus des artistes, et c'est sur des tournées records que les chiffres d'affaires monumentaux permettent à nos idoles de vivre très agréablement, d'autant plus que ces tournées sont aussi sponsorisées (comme BlackBerry sur U2, puis Les BlacEyed Peas...).
Mais voilà que la crêpe est définitivement retournée, puisque nous passons à l'ère du disque qui devient l'outil promotionnel de la tournée. Un peu comme si on commençait à nous vendre des voitures équipées en série de GPS, mais avec le moteur en option...

Lenny Kravitz annonce aujourd'hui sa venue en novembre prochain. A vos cartes bleues. Mais sur la même affiche, est précisé en tout petit que le prochain album, lui, sortira en septembre ou octobre. L'album est bien devenu accessoire.

Un petit conseil tout de même sur Kravitz en tournée : allez-y ! Ce bonhomme vous tient une arène par sa seule présence, sa virtuosité, son look, bah si, et par les gens dont il sait s'entourer. Kravitz donne d'excellents concerts. Une autre raison aussi, pour la gent masculine... : le carré VIP, carré Or offre un spectacle extraordinaire, car tout le mannequinat se presse pour voir cet homme à belles femmes. C'est donc un double plaisir, celui des yeux, et celui des oreilles.

Enjoy,

Peace & B wild.

mercredi 18 mai 2011

Faut-il y aller ?


J'avoue que depuis quelques jours, je ne sais que faire...
Aucun rapport avec des doutes électoraux depuis que des présomptions d'innocence planent au-dessus du meilleur candidat de la Droite, puisque celui-ci aurait quelque peu violenté une femme de chambre d'hôtel à dessein d'obtenir un moment de plaisir.

Non, rien de tout ça.
En fait, le 13 mai, par le biais de RTL, a été annoncée la venue de Prince pour un concert unique au Stade de France le 30 juin prochain. En tant que fan invétéré du nain de Minneapolis (voir ), c'est une bonne nouvelle... mais mon coeur balance.

En effet, la dernière fois que sa Majesté Princière s'est produite dans une arène à Paris, c'était au Parc des Princes, en 1990. Piètre concert qui suivait les shows extraordinaires des années précédentes, à la hauteur de sa grandiloquence. En plus d'une set-list pauvrette, d'un show mou, les 50 000 spectateurs se sont vus servir des larsens à répétition ; je sais que le Parc des Prince est difficile à sonoriser, mais ça n'a jamais empêché les Stones, par exemple, d'avoir toujours eu un bon son... Depuis ce concert-flop, Prince est venu à Paris à de nombreuses reprises, allant sur des salles qui étaient plus à sa mesure, et plus à la mesure d'un public qui s'était restreint, relayant les chiffres de ventes de disques. Les Venues se passaient au POPB, au Zénith en vedette, et surtout dans des petites salles de concert dans lesquelles il a toujours fait ses incroyables Afters. Plus récemment, en octobre 2009, il a défrayé la chronique par quelques concerts-flashes (annoncés quelques jours avant), avec des moments mémorables, telles les 2 séances au Grand Palais, ou le concert de La Cigale où il fallait être membre du NPG club pour être presque sûr d'obtenir un sésame...
Quoiqu'il en soit, c'est en petit comité que Prince s'exprime le mieux, c'est la raison pour laquelle, en 2007, alors qu'il avait fait ses "21 nights" à O2 Arena de Londres, il y avait aussi 2 salles : la grande salle pour les gros concerts en prime-time, puis une salle plus réduite pour les afters... sauf que là, même les afters étaient marketés... pas folle la guêpe !

De plus, sur 2011, je n'ai pas eu vent d'une quelconque tournée mondiale, impliquant un show réglé au 1/4 de tour, avec effets spéciaux et tout et tout, un truc qui fasse péter les stades.
Donc, je m'interroge sur le fait d'aller voir mon Petit Prince au Stade de France. J'ai peur d'être déçu, de le voir en format patte-de-mouche (déjà qu'il n'est pas très grand, le bougre), et je pense qu'il vaut mieux se rencarder sur l'endroit où devrait se passer l'After... LES afters. 
Je pense aussi qu'il faut préparer vos enregistreurs numériques sur Canal+, il serait étonnant que la chaîne ne le fasse pas venir performer en live sur leur plateau...

D'ici au 30 juin, peut-être aurai-je changé d'avis... Je vous tiendrai au courant.

Enjoy,

Peace & B Wild.

dimanche 8 mai 2011

Ecouter... ou entendre ?

Question bien embarrassante. 
Car ces deux mots ont bien une signification différente... et cette signification devient encore différente lorsqu'on parle de discours... ou de son. 


Ecouter quelqu'un qui parle, c'est prêter attention à ce qu'il dit. Pas au sens de ses paroles. Entendre quelqu'un, c'est soit percevoir le son de sa voix, sans prêter attention aux mots, phrases, sens... ou carrément à l'opposé, c'est avoir assimilé l'ensemble de ce que la personne, et en avoir compris le sens profond. Pas évident tout ça. 


En musique, "entendre a le sens le plus léger, le moins impliquant pour celui qui se sert de son appreil auditif : il entend. C'est bon, le système fonctionne. "j'ai entendu une musique", c'est en avoir perçu des sons, sans réelle attention.... Alors qu'à l'opposé, "écouter" une musique, ici, c'est tendre l'oreille, y prêter une attention toute particulière. Bon, après, libre à chacun d'intellectualiser l'écouter afin d'en "entendre" la signification... 

C'est pénible ces nuances, Charles, non ? 

Peace & B Wild

mardi 15 mars 2011

Dis Papa, c'est quoi le Arènebi ?

Mon petit, merci : c'est une question intéressante.


Quand je dis Arènebi, je parle de ce genre musical qui a émergé depuis 15 ans, délivrant des hectolitres de soupe. Sans goût aucun, et qui donc est réhaussée de trop de sucre, de sel. Mais pas de poivre. C'est le fast food de la zik. 
Cette soupe est généralement servie au travers de clips  présentant tous à peu près les mêmes poncifs :  dans un gigantesque champ de blé du Middle West (pourtant très red necked...), un mec obligatoirement black et bien propret se tient debout, les bras levés vers le ciel, la chemise en lin blanc ouverte flottant au gré d'une douce brise, et laissant apparaître - le temps de quelques rares images souvent zoomées - un indispensable corps sculpté par 7658 heures de salle de sport. Ce mec black est calme, beau (putain ! ce corps !), et surtout : romantique. Oui, il dégouline de romantisme. Quand il n'est pas dans son champ de blé, il est dans une chambre, joliment décorée (les tons taupe + blanc seront préférés, cf Valérie Damidot), misteur black est allongé sur le lit défait (tiens, juste un drap blanc... défait comme jamais il ne le sera chez vous). Misteur black porte toujours sa chemise en lin blanche, toujours négligemment ouverte, permettant á la caméra voyeuse d'apercevoir le résultat de l'abonnement en salle de sport. 
Oh ! Là, dans la chambre : des fleurs. Non ! Des roses rouges et blanches, posées là sur la table, à côté du seau à champagne (la bouteille -vide- est donc renversée dans le seau), et puis 2 ou 3 photos dispersées ça et là.... Et le monsieur prend une fleur et hume son doux parfum, attendri et contri de remords. Sa chanson est alors une sérénade à celle qu'il essaye de reconquérir. C'est là où Michel Jonasz est précurseur avec "Dites-moi"...
Le côté non-jonaszien de la chanson, c'est que misteur Black, à la fin, réussit à rechoper mademoiselle blackette (dans le arènebi, il n'y a QUE des black/blackettes, ou des usurpateurs/patrices)
Ça, c'est pour la partie masculine du Arènebi.


Le côté féminin est différent. Certes, il y a encore et toujours la base ultra romantique. Mais là, la gonzesse a le glaive vengeur : Le gros connard lui a fait une grosse crasse (il s'est normalement tapé sa meilleure copine, à moins qu'il ne soit parti chez sa maman), et la chanson de mamzellz blackette sera l'occasion de hurler (la arenebieuse a de la voix... Une putain de voix) son désir de vengeance... Tout en considérant un item qu'elle a eu le malheur de cocher précédemment :"je l'aime éperdument". Mais elle tente d'y resister. Bon, à la fin, c'est comme chez les mecs, ils se retrouvent, et se blotissent l'un contre l'autre. Une puanteur sociale.


Donc, en gros, le Arènebi est une visualisation probante de ce qui se dit depuis plusieurs années : les mecs se féminisent, les filles se masculinisent. Tout ça n'est qu'une histoire de vasectomie communicante. Donc.


Maintenant, comment reconnaître de la bonne musique black de la soupe Arènebi ? C'est ultra simple. Tous les amateurs de vin le savent, le bon vin, s'est écrit dessus, il suffit de savoir décoder tout ce qui peut être écrit sur l'étiquette. La musique black, c'est pareil : quand on vous dit que c'est du Arènebi, c'est que c'est de la soupe. Quand on vous dit que c'est de la soul, du rythm'n'blues, il y a beaucoup plus de chances pour que cela soit audible.

Voilà, mon Petit, c'est ça, le Arènebi. Et ça n'a rien à voir avec le Rythm'n'Blues. Non... Rien à voir. Mais ça, nous en parlerons plus tard : c'est une autre histoire, une vraie histoire.
Bonne nuit, mon petit. Fais de beaux rêves.